Clémentine
65, rue de Turbigo
75003 Paris
Tél. : 01 78 09 52 00
www.clementine.jobs

Création : 2000
SAS au capital de 100 000 €

Actionnariat : E. Stanislas 100 %

Responsables : Emmanuel Stanislas, fondateur et directeur
Daniel Hansberger, directeur

Effectif : 12 consultants et 3 chargés de recherche

CA : NC

Certification Afnor NF Services Conseil en recrutement et Iso 9001

➤ Recrutement omnicanal

Spécialisation fonctionnelle :
Digital, IT, Web, informatique, big data, cloud et cybersécurité

Profils recherchés :
Métiers du web, informatique (systèmes et réseaux), big data, marketing, digital et communication, fonctions commerciales et business development

Notre opinion
Cabinet de recrutement spécialisé dans le digital et l’IT depuis 2000, aube de l’ère numérique, Clémentine fait figure de pionnier dans son secteur. À la différence d’Urban Linker (cf. présentation), Clémentine n’intervient pas sur les métiers de développeur. Ses compétiteurs sont plutôt des cabinets comme Aravati, BlueSearch, Digital Jobs, Lincoln Associates.

Notons que Clémentine s’appelait, jusqu’en 2009, Clémentine International. « C’était le temps des années folles et du doux rêve de travailler à l’international. Je me suis rendu compte que je n’avais pas créé un cabinet international. Retour à la réalité », explique Emmanuel Stanislas, le fondateur, 50 ans aujourd’hui, auparavant chasseur dans un cabinet de taille moyenne, comme directeur de la practice sales et digital.

Clémentine se concentre sur ce qu’il sait bien faire et cela lui réussit plutôt bien. Le dirigeant n’a toutefois pas souhaité nous communiquer son chiffre d’affaires. Avec 150 missions à son actif en 2017 et un fee moyen de 18 500 €, faites le calcul… Le cabinet ne travaille pas pour des profils en dessous de 25 000 € de rémunération annuelle.

« Notre approche concilie donc une connaissance approfondie des métiers et secteurs d’activité sur lesquels nous intervenons (digital, IT/SI, data, marketing, expérience client, software engineering, IOT, cloud, sécurité, cybersécurité…) et une maîtrise des techniques d’identification, d’évaluation et de sélection de candidats. »

Autant dire que cela ouvre de nombreuses perspectives, tant dans les start-up que dans les entreprises mûres. Ses clients sont des pure players ou des grands groupes, avec de belles références telles que Le Bon Coin, Meetic, Blablacar ou Engie. « Notre environnement naturel à nos débuts était les start-up et la nouvelle économie pour des fonctions sales, marketing et technique. Notre positionnement, sans le vouloir, a glissé, du fait de la transformation digitale, vers l’économie traditionnelle, pour des mutuelles, des banques, le service public. »

Côté candidats, Clémentine est sur deux marchés : le haut du middle management de 60 K€ (le digital paie bien, le middle débute ici à 60 K€) à 100 K€, et les cadres dirigeants de 100 à 250 K€. Tous les moyens sont mis à contribution pour trouver la perle rare : annonce, réseau (puissant réseau qualifié de plus de 100 000 candidats, connus, évalués et suivis dans leurs évolutions et motivations), chasse traditionnelle, etc.

Clémentine veut porter une attention particulière à la relation candidat et à l’axe humain du processus d’entretiens. « Les critères liés à la personnalité, aux attitudes, à la gestuelle et au comportement comptent autant que les diplômes et les hard skills. Notre métier n’est pas que dans le sourcing, mais aussi dans l’évaluation, notamment des softkills. » Le cabinet propose ainsi un questionnaire de personnalité aux candidats présélectionné pour un entretien.

Selon la séniorité des consultants, les niveaux de recrutement sont différents. Les collaborateurs interviennent sur le middle market. Le dirigeant se charge des missions exécutive search. « 80 % de mon temps je fais du recrutement. J’aime mon métier, j’ai la chance d’avoir l’âge que j’ai. J’ai du coup de plus belles missions, je recrute des CTO [Chief Technology Officer], des CDO [Chief Digital Officer] » expose Emmanuel Stanislas.

Les consultants, tous issus de leurs métiers car Emmanuel Stanislas met un point d’honneur à ne pas les recruter chez ses confrères, sont autonomes.

Face aux nombreux cabinets qui se sont créés sur la vague du digital, dans un marché hypermorcelé, le cabinet a un autre atout : sa taille, qui lui permet de réaliser de gros volumes de recrutement. Clémentine, c’est douze consultants et trois chargés de recherche. 150 missions réalisées en 2017. « Il faut également une disponibilité sans faille pour assurer la continuité du service. Nous ne fermons pas pendant les vacances et nos compétences sont interchangeables. »

Clémentine est également le seul cabinet à avoir la double certification qualité, celle promue par le Syntec depuis 2009 (Afnor NF Services Conseil en recrutement) et Iso 9001. Le cabinet est audité chaque année. Il est également signataire de la charte de déontologie de Syntec Conseil en Recrutement ainsi que de la Charte de la diversité en entreprise.

Tous les consultants sont salariés et entièrement dévolus au recrutement. Il n’y a ici qu’un seul commercial : le dirigeant. Mais le cabinet a la chance d’avoir beaucoup d’appels entrants. La chance ? Non, plutôt le fruit d’un travail de communication de longue haleine. Le cabinet est visible sur Linkedin, Frenchweb, Chooseyourjob, etc.
Emmanuel Stanislas veut désormais faire grossir son cabinet et monter en gamme, avec davantage de missions executive search, toujours passionnantes. Contrairement à de nombreux cabinets, il tient à rester sur sa prestation de recrutement et ne pas s’éparpiller sur d’autres prestations de conseil RH, coaching, formation ou bilans de compétences.

En pratique
Références :
150 missions en 2017, de séniorité très différente

Tarifs :
Pas de forfait-plancher
Middle-management : 23 à 25 % de la rémunération annuelle brut du candidat
Executive search : 25 à 27 %
Retainer
Règlement en trois fois